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carnet de voyage cambodge
28 juillet 2017

Un cœur gros comme cela les yeux humides.

Je vous avais déjà présenté Chanthou. Elle est venue me voir et est simple visiteuse comme moi car elle ne fait plus partie de Happy Chandara. Son sourire me remplit de joie. Elle travaille dans un salon dit de luxe et gagne 200 dollars par mois contre 60 dans un salon Khmer. Elle travaille de 9h à 17h contre 9h 21h dans un salon traditionnel. Le midi elle a une coupure pour manger à table alors qu’autre part cela se passe à même le sol. Issue d’une famille de 6 enfants, Chanthou semble heureuse. Je lui souhaite d’être heureuse et la vois partir vers sa nouvelle vie. Cette réussite est due à un enseignement de qualité. Cela commence à se savoir sur Phnom Penh, ces filles maîtrisent bien la coiffure et elle intègrent plus facilement les bons salons.

 

Srayneang est toujours scolarisée à Happy Chandara. Elle finira son cursus scolaire en décembre. A 19 ans elle a réussi a apprendre à lire et écrire. Le Khmer est une langue difficile qui comporte 33 consonnes et 26 voyelles. Dans ce pays où il y a beaucoup d’analphabètes c’est un réel atout.

Ses professeurs me confient que c’est une jeune femme méritante qui s’accroche et qui est très sociable. Si les matières générales ne sont pas faciles pour elle, elle est est très douée en professionnel.

J’ai passé une grande partie de l’après midi à observer effervescence dans le salon pour les préparatifs de la fête de fin d’année. Nos regards et sourires se sont croisés régulièrement.

En fin d’après midi je lui fais signe de me suivre dans la salle des professeurs pour trouver un traducteur afin de lui exprimer mes encouragements et félicitations pour son parcours scolaire
. Nous nous quittons ainsi. Une demi heure après je la vois revenir avec des copines et demande à me photographier avec elle. Je la regarde et sens qu’elle a autre chose à me dire. Alors elle ouvre les bras, j’en fais de même et nous nous rapprochons l’un vers l’autre dans une accolade intensive. C’est un fait rare en Asie, les gens ne se touchent pas, pas de bisous, surtout avec un homme. Je savoure ce moment intensif et privilégié, mon cœur bat fort, mes yeux sont humides. Je n’ai plus aucun doute sur le sens de mes parrainages.

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Commentaires
D
Bravo papa :')
B
faire le bien ... ça fait du bien ;)
C
Moi aussi j'ai les yeux humides....
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