Des tongs de compétition.
Alors que nous prenons le petit déjeuner à la terrasse d’un restaurent le long du Mékong, un cireur de chaussures nous interpelle. Je lui montre que nous avons des tongs donc pas besoin de ses services. Ce dernier s’approche tout de mème et observe nos chaussures. Il porte un grand intérêt à mes tongs. Ces dernières ne sont pas tout en plastique et ont une couche de nubuck en guise de voûte plantaire. Le cireur se transforme alors en ressemeleur , sortant fil et aiguilles, il me propose une couture. Je suis tellement médusé que j’accepte. Il s’assied sur le trottoir et commence son ouvrage. Le travail est bien fait avec sérieux. Je repars donc avec des tongs de compétition comme vous n’en aurez jamais !
Avec de telles chaussure je me dois de revenir une autre fois au Cambodge. Mes pas me dirigeront à nouveau vers mes filleules.